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Congrès national Les Artisans du végétal donnent de l’envergure à leur réseau

Le nouveau conseil d’administration multigénérationnel des Artisans du végétal - HPF est présidé par Simon Duc.

Durant leur congrès de septembre, Horticulteurs et pépiniéristes de France (HPF) ont renouvelé leur conseil d’administration et son mode de fonctionnement. La nouvelle feuille de route crée des groupes de partage et lance les « Tiny végétaleries » pour contrer les ventes éphémères.

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L’assemblée générale d'Horticulteurs et pépiniéristes de France (HPF), du 17 au 20 septembre 2024 en Anjou et en Loire-Atlantique, a mis l’accent sur des problématiques actuelles (écocontribution emballages, remplacement de la tourbe…). Ce rendez-vous a été par ailleurs l’occasion d’annoncer un fonctionnement plus performant du réseau et une amélioration de la communication vers les consommateurs. Un Village des exposants a renforcé l’esprit forum de rencontres de ce congrès.

Si la filière identifie le réseau comme les HPF, le grand public le connaît comme celui des producteurs détaillants ou comme les Artisans du végétal. Un éparpillement des identités que l’équipe communication devrait s’employer à corriger. Quant aux Végétalises, elles signent les congrès depuis 2022.

De multiples débats

L’écocontribution emballages a longuement agité les débats autour des spécificités d'HPF. Ceux avec deux canaux de commercialisation (vente directe et fourniture aux professionnels) seront soumis à deux régimes. Le réemploi, dont celui des contenants ramenés par les clients, est aussi problématique. L’intégration du réseau HPF au sein de l’interprofession Valhor est un autre point litigieux.

Ensuite, la réflexion sur la tourbe a été alimentée par Evadea, l’un des deux sponsors principaux avec Graines Voltz. Les ex-Tourbières de France sont avant-gardistes pour le terreau sans tourbe. 

Au village des exposants, Selecta One faisait des mises en avant prometteuses pour les ventes directes, via un catalogue de Dianthus et un étalage de dipladénias. Pour ces derniers, le sélectionneur préconise que les HPF cultivent des végétaux moins fleuris, moins hauts mais de meilleure qualité que les plantes produites en Espagne l’année N-1. (© LKP)

Une approche plus participative

Simon Duc, horticulteur-pépiniériste dans l’Allier (03) et ancien enseignant revenu dans l’exploitation familiale, a été élu président d’un nouveau conseil d’administration multigénérationnel. Le schéma des différentes strates de prise de décision et la circulation de l’information sont revus grâce au lancement de groupes de partage. Déjà les « administrateurs experts » intervenaient en bureau élargi sur des sujets particuliers. Ces sept groupes de partage seront portés en binômes par un administrateur expert et un membre du bureau, avec une ouverture à tout adhérent intéressé.

Ces groupes projets proposeront des solutions pour des problèmes rencontrés au quotidien : recyclage et écologie du futur, communication, tendances végétales et sociétales, projet digital et logiciel de gestion commerciale, etc.

La création de « Tiny Végétaleries »

Les Végétaleries, nom donné il y a quelque temps aux points de vente du réseau (voir ici : Pour HPF, les plantes se vendent en végétaleries), identifient une production locale associée à une vente sur place. Demain, les « Tiny Végétaleries » (mini-végétaleries itinérantes) ambitionnent de contrer les actions de vente éphémères et celles d’autres acteurs comme Plantes addict afin de capter la clientèle des jeunes urbains de 20-40 ans sans jardin. « Nous sommes les plus légitimes dans nos zones de chalandise. Nous arrivons à proposer des prix intéressants et une qualité accessible », argumente le président.

Les mises en scène itinérantes (galerie marchande, place ou parvis…) viseront des ventes éphémères « fidélisantes » en centre-ville.

Les objectifs de cette nouvelle dynamique seront développés par paliers définis après de premiers tests : production, marketing, prospection et associatif. Reste à discuter les « petits prix » envisagés en accroche sur quelques produits… 

Deux journées et demie d’excursion chez des adhérents en Maine-et-Loire et Loire-Atlantique ont suivi le congrès en salle au parc Terra Botanica, à Angers (49).
Elles ont contribué aux échanges d’expériences sur le cercle vertueux de la vente directe.

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